« Il n’est pas possible d’être trop riche, trop mince ou d’avoir trop de bleu et blanc »
Les origines des pots à gingembre : la dynastie Qing ?
Une des nombreuses choses que l’occident a toujours envié à la Chine, ce sont ses poteries. Bien qu’il y ait des avis divergents concernant l’origine de la porcelaine, des restes de céramiques ont été retrouvés dans le Sud de la Chine qui dataient de 17,000 à 18,000 ans, ce qui en fait certain des plus vieux vestiges jamais retrouvés sur Terre.
La dynastie Ming (14ème siècle) fut la première à amener de grandes innovcations scientifiques et artistiques dans la création des jarres, et cet art de la manufacture survécut jusqu’à la dynastie Qing (17ème siècle).
La dynastie Qing fut l’une des dynasties qui connut le plus de succès; son règne vu naître de nombreux progrès dans les domaines de l’art, de la littérature et de l’impression. L’art des fameuses porcelaine bleues et blanches atteint son apogée technique sous cette dynastie, et la production d’ouvrages imprimés s’accrue de manière exponentielle.
De l’usage des pots à gingembre
À l’origine, les pots à gingembre étaient utilisés pour stocker les épices ou pour être offerts aux empereurs Chinois. Mais avec l’avancée de l’art décoratif et de son importance dans la culture occidentale, les pots devinrent une mode dans les demeures des riches familles européennes, jusqu’à devenir de véritables objets de design d’intérieur au 19ème siècle.
Les occidentaux se mirent donc à importer de plus en plus de ces pots, remplis le plus souvent de gingembre pous ne pas leur faire faire un voyage à vide, ce qui leur donna leur nom.
La porcelaine de Qing est issue d’un haut degré de maitriste technique et ne porte aucune trace de la main du potier. Les innovations de la porcelaine en Europe durant cette période amenèrent à la naissance de la famille verte et de la famille rose, qui tirent leurs noms des couleurs dominantes utilisées.
La plupart des pots à gingembre qui sont marqués du saut de Kangxi furent produits durant le 19ème siècle; non pas dans l’optique d’être vendus comme des contrefaçons, mais pour honorer le règne de l’Empererur Kangxi.
Pour déterminer l’authenticité des jarres plus anciennes, l’observateur doit connaitre les marques qui lui assureront que la porcelaine fut bien produite sous la dynastie des Qing. La composition de la céramique et les détails stylistiques sont les indices les plus flagrants de l’authenticité de la jarre.
Pour le néophyte, une des manière la plus simple de s’assurer de l’authenticité de la pièce est son poids. Les pots les plus anciens (avant le 19ème) sont souvent extrêmement lourds. Bien que les experts ne soient pas d’accord sur le pourquoi de ce poid très élevé – certains ont suggérés qu’il s’agissait d’une manière de balancer le poid durant le transport par bateau – il s’agit souvent d’une bonne indication de l’âge de la pièce.